A quelques jours du Salon de l’Agriculture, Générations Futures poursuit sa stratégie de destruction de la ferme France
Un énième rapport caricatural et manipulateur sur la présence de pesticides à proximité des zones de culture
Le 23 février 2022 – Hier matin, l’association environnementaliste Générations Futures a publié un « rapport » dans la continuité de son rapport de novembre dernier « EXPORIP » sur la présence de résidus de produits phytosanitaires à proximité des zones de culture. Ce rapport n’est pas plus scientifique que le premier et se situe dans la parfaite continuité des éléments de langage de l’association environnementaliste : la différence danger/risque n’existe pas ; la présence supposée de résidus de « pesticides » à des doses infinitésimales suffit à conclure que nous serons tous malades demain.
Différence danger/risque : le b.a.-ba volontairement omis par Générations Futures
Depuis des années, la politique de Générations Futures n’a pas changé : faire croire que la présence d’un ou plusieurs résidus de pesticides dans l’alimentation, dans l’air ambiant, ou encore à proximité d’un champ représente un risque majeur pour la santé humaine. L’association environnementaliste oublie sciemment la différence danger/risque.
Un produit phytosanitaire, autorisé en bio ou en agriculture conventionnelle, peut être détecté à une quantité infinitésimale sans qu’il représente un risque pour la santé humaine. C’est justement la fonction des autorités sanitaires de déterminer à partir de quels seuils ce risque peut apparaître. On remarquera d’ailleurs qu’à aucun moment Générations Futures ne fait mention de ces seuils sanitaires qui se basent, eux, sur des données scientifiques sérieuses.
Un « rapport » qui ne dit rien sur le plan sanitaire
Ce que nous apprennent ces chiffres à charge :
-Les quantités de pesticides « piégés » le sont en quantités infinitésimales : leur capteur 1 « a piégé » sur 18 semaines 0,0000134908 gramme de pesticides (soit 1 cachet d’aspirine divisé par près de 75 000) et leur capteur 2 « a piégé » 0,0000255029 gramme de pesticides (soit 1 cachet d’aspirine divisé par près de 40 000). Parler en « milliers de nanogramme » et gonfler artificiellement les chiffres en utilisant une unité infinitésimale pour faire de la com’ n’a aucune incidence sur le risque !
-L’exposition est quasi nulle sur 18 semaines cumulées.
– Aucune analyse de risque n’est faite sur les substances « piégées » et sur leur « quantité ». Autrement dit, ce « rapport » ne dit rien sur le plan sanitaire !
Une manipulation politique et médiatique à la veille du Salon de l’Agriculture qui achève de décrédibiliser Générations Futures
En publiant ce rapport, l’agenda de Générations Futures est clair : mettre la pression sur tous les acteurs du monde agricole à la veille du Salon de l’Agriculture. A ce jour, aucune étude scientifique sérieuse ne documente d’ailleurs un quelconque risque pour la santé humaine des traitements à proximité des habitations. L’étude « Pestiriv » devrait quant à elle permettre, sur une base méthodologique sérieuse, de déterminer la véritable exposition des personnes vivant à proximité de cultures.
Derrière l’ensemble de ces actions politiques, les associations environnementalistes comme Générations Futures cherchent à mettre fin à l’agriculture.