ZNT : Réaction du collectif aux propos de Barbara Pompili annoncant des sites internet pour informer les riverains sur l’épandage des pesticides
Interrogée sur RMC la ministre de la Transition écologique a annoncé que les riverains seraient informés de l’épandage des pesticides via des sites internet, dans le cadre des nouveaux textes réglementaires sur les ZNT.
Publié le 12 janvier 2022 – Par Nathalie Marchand avec Agra
Barbara Pompili a évoqué la nouvelle réglementation sur les ZNT au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. © Capture d’écran RMC
« Nos concitoyens ont le droit d’avoir toutes les informations possibles » sur les épandages de pesticides, a estimé Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, interviewée le 11 janvier sur RMC par Jean-Jacques Bourdin. Dans le cadre des nouveaux textes réglementaires sur les ZNT (zones de non traitement), « il y a aura des sites internet où on pourra avoir toutes les informations possibles », a poursuivi la ministre de la transition écologique », a-t-elle poursuivi, ce qui n’a pas manqué de faire réagir les agriculteurs sur les réseaux sociaux.
Une option uniquement, précise le cabinet de la ministre
Ces sites internet, a tempéré le cabinet de la ministre auprès de nos confrères d’Agra Presse, ne sont qu’une option à disposition des préfectures et des producteurs pour assurer l’obligation d’information prévue par les nouveaux décrets.
« Rien n’est imposé, mais tout est possible », assure l’entourage de Barbara Pompili. Charge ensuite aux préfets, souligne-t-on, « de s’assurer que les riverains seront bien informés ». L’équipe du ministre de l’agriculture confirme également l’ouverture sur les modalités, en promettant que « l’État accompagnera ».
Les sites évoqués par Barbara Pompili n’auraient en revanche aucun lien avec le dispositif « Phyto-signal » animé par les agences régionales de santé en Nouvelle-Aquitaine, Pays-de-Loire ou Bretagne, précisent nos confrères. Relancés récemment, ces dispositifs permettent aux riverains de signaler les épandages « avec des atteintes observées à l’environnement ou des effets aigus constatés sur la santé » grâce à un numéro vert ou par email, rappelle Agra Presse.