« Etat des lieux des résidus de pesticides dans les fruits et légumes en France » de Générations Futures : beaucoup de bruit… pour rien de nouveau !
Paris, le 20 février 2018 – Alors que l’association écologiste Générations Futures vient de publier son « Etat des lieux des résidus de pesticides dans les fruits et légumes en France », le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France rappelle que les producteurs français fournissent chaque jour aux consommateurs des fruits bons et parfaitement sains, et sans doute parmi les meilleurs de l’espace européen.
Dans une énième « enquête » parue fort opportunément à quelques jours du salon de l’agriculture, l’association écologiste Générations Futures compile des données issues des analyses de la DGCCRF de 2012 à 2016 portant sur les teneurs en résidus de « pesticides » sur 19 fruits et 33 légumes issus de l’agriculture conventionnelle.
Le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France rappelle que l’ensemble de ces chiffres sont déjà publics. Ils n’apprennent rien de plus aux consommateurs et aux autorités sanitaires que ce qui est déjà connu. Ce rapport est un donc « non-événement ».
En outre, la présence de résidus de pesticides n’est pas synonyme de risque et d’impact pour la santé des consommateurs. Les techniques analytiques d’aujourd’hui permettent de quantifier à l’état de traces quasiment tout ce que l’on recherche. Les chiffres relevés par Générations Futures sont d’ailleurs tout à fait rassurants sur la qualité sanitaire des fruits et légumes produits en France.
Enfin, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes s’étonne que Générations Futures occulte les analyses faites sur les fruits et légumes bio. Ces chiffres auraient révélé la présence de résidus non pas issus de « contamination extérieure » comme essaye de nous le faire croire certaines organisations mais bien de l’utilisation par les producteurs bio de pesticides dits « naturels ». Tout comme leurs homologues conventionnels, ceux-ci doivent en effet utiliser des produits phytosanitaires afin de protéger leurs cultures. Sur ce point, il serait par ailleurs souhaitable que les résidus de pesticides utilisés en bio soient analysés avec les mêmes limites de détection que celles des pesticides utilisés en système conventionnel…