Usage : Désherbage
La présence d’herbe dans le produit, entraîne le refus des marchandises par les acheteurs de la distribution.
Rappel Etude 2009
La substance Métobromuron permettait un désherbage efficace avec large spectre (crucifères).
Ce produit classé en usage essentiel a été retiré au 31/12/2007.
Les solutions alternatives du type binage ne sont pas opérationnelles du fait de la densité sauf à détruire une grande partie de la production et pour un coût exorbitant.
Le tri mécanique n’est pas opérationnel sauf à coût exorbitant par ajout de tri manuel.
Le tri manuel imposera une diminution des cadences de lavage par 5 et multipliera par 2 l’augmentation des charges en personnel dans les stations de conditionnement, occasionnant un surcoût de 0,60 euros/kg pour la main d’œuvre (200 kg/heure avec 8 personnes) sans compter l’amortissement de chaînes de lavage et des bâtiments supplémentaires nécessaires pour absorber la production actuelle (32 000 t/an).
Comment être compétitif avec une augmentation de plus de 30% du prix de revient face à la concurrence internationale (le prix de revient pour le producteur passant de 1,80 euros le kg en moyenne à 2,40 euros) ?
Il n’y a une solution mais qui ne donne pas complète satisfaction (crucifères non détruites).
Produit commercial : COLZAMID
Substance : Napropamide
Les producteurs n’ont pas de solution pertinente pour la production de mâche depuis le 31/12/07. Il est impossible de cultiver de la mâche sans désherbage.
Une dérogation a été obtenue.
Usage clef 1 : Mouche des semis
Description : La larve de la mouche s’alimente aux dépens des matières animales ou végétales en décomposition sur lesquelles elle peut effectuer la totalité de son développement. Toutefois, elle est très attirée par les graines en germination et les jeunes plants, elle y pénètre et creuse des galeries dans les cotylédons, les tigelles, les jeunes pousses avant leur sortie de terre.
Produit commercial FORCE 1,5 G
Substance : Téfluthrine. Cette molécule est en retrait volontaire mais en en cours d’évaluation pour sa ré-inscription.
Les producteurs n’ont pas de solution pertinente depuis le 31/12/2008
Usage clef 2 : Rhizoctonia
Description : Les maladies associées à Rhizoctonia sont la fonte des semis ou la tige noire, selon le stade de croissance de la plante atteinte. Rhizoctonia peut également provoquer la pourriture de la base du plant. Les jeunes plants qui réussissent à lever dépérissent rapidement, se couchent sur le sol et meurent. Sur les plantules plus âgées, les premiers symptômes apparaissent lorsque les feuilles à la base du plant prennent une coloration violacée et il se produit un resserrement de la partie inférieure de la tige qui brunit près de la surface du sol.
Produit commercial : MONCEREN
Substance : Pencycuron
Solution en cours d’évaluation.
Utilisation contre le rhizoctania pour les cultures de pommes de terre.
Les producteurs n’ont pas de solution pertinente car l’usage est vide.
A ne maintenir que si Signum n’est pas homologué pour l’usage.
Usage clef 3 : Phoma
Produit : SCORE
Substance : Difénoconazole
Solution en cours d’évaluation.
A ne maintenir que si Signum n’est pas homologué pour l’usage
Usage clef 4 :
Description : Le Botrytis est une famille de champignons phytopathogènes de la pourriture grise, une maladie cryptogamique qui sévit sur plusieurs cultures d’intérêt agronomique majeur. Ces champignons polyphages ont plus de 225 plantes hôtes essentiellement dicotylédones, et qui ne présente donc pas à priori de spécificité d’hôte. Bien que la pourriture grise s’attaque préférentiellement aux fruits, tous les organes de la plante y sont potentiellement sensibles, et les symptômes sont variés : flétrissement des fleurs, taches foliaires, pourriture des racines, des tiges, ou des fruits.
Produit : ROVRAL AQUA FLO
Substance : Iprodione
Cette solution est homologuée mais avec un délai avant récolte (DAR) trop long.
Les producteurs demandent une homologation avec un DAR = 28 jours.
Indicateurs économiques : La production totale est de 32 000 tonnes dont 45 % sont exportés vers l’Allemagne. En région nantaise, 140 exploitations se sont spécialisées dans cette production spécifique (sol, climat, technicité des exploitants) et représentent 85 % de la production européenne. Dans ce bassin de production, 3 100 emplois (équivalent temps plein) seront impactés.