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Pesticides : trop d’impasses réglementaires
Produire des pommes, de la mâche, des radis ou encore des melons exige un grand savoir-faire. Car il faut tenir compte des saisons, de la météo et des aléas du climat, des maladies comme le mildiou ou l’oïdium, des parasites, du redoutable vol des mouches par exemple… Bref, d’un certain nombre de contraintes sur lesquelles nous n’avons pas forcement prise. Nous mettons tout en œuvre pour produire des fruits et légumes bons, beaux, sains et respectueux de l’environnement. C’est ainsi que nous sommes engagés dans des démarches de progrès et de qualité. Si la préservation de la qualité des fruits et légumes est un engagement de tous les jours pour le producteur, l’utilisation de produits de protection n’est, en revanche, pas systématique et doit continuer à être toujours plus raisonnée grâce à l’innovation (outils d’aide à la décision, recherche de nouvelles molécules, formation des producteurs). La protection de nos cultures obéit à une réglementation très stricte. Les normes auxquelles sont soumises les producteurs sont drastiques. MAIS : le durcissement de la réglementation en matière de protection des cultures et le mille-feuilles réglementaire français et européen plongent trop souvent les agriculteurs biologiques et conventionnels dans des impasses techniques.
STOP AU MILLE-FEUILLES REGLEMENTAIRE
Le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France a pour objectif d’alerter les pouvoirs publics et le grand public sur les difficultés de leur métier. Dans cette optique, nous mettons à jour régulièrement une étude d’impact soulignant les impasses des différentes cultures françaises. Comme le souligne WWF : « Les pesticides, c’est comme les antibiotiques … c’est pas automatique ». Mais il ne viendrait à l’idée de personne d’interdire purement et simplement ces médicaments. Il est normal de les utiliser pour soigner un être humain. Sa guérison est une affaire d’équilibre : le patient fait alors confiance au juste dosage du médecin. Pour les végétaux comme les fruits et légumes, il en va de même, sous peine de perdre toute la récolte. Produire des fruits et légumes est un art. Encore faut-il que les artistes puissent continuer à exercer cet art en France !