Communiqué de presse
Attaque de Générations Futures contre la consommation de Muesli :
Les intérêts commerciaux, priorité du lobby bio…
Et grand silence sur les risques mycotoxine et bactériologique, qui eux, sont bien réels !
Paris, le 12 octobre 2016 – Le lobbying de l’association Générations Futures n’a plus de limite. Sa nouvelle enquête EXPPERT d’analyse d’échantillons de muesli est l’exemple type d’une opération marketing visant à servir des intérêts privés, en l’occurrence des entreprises de la filière bio, et non l’intérêt général.
Cette enquête qui ne révèle absolument rien d’alarmant (aucun dépassement des normes) a été orchestrée par Générations Futures, association étroitement liée à certaines entreprises de la filière bio et au Synabio (Syndicat National des transformateurs de produits naturels et de culture biologique) puisque la Présidente de l’organisation militante Générations Futures est également administratrice de ce syndicat. Comment alors être objectif ?
Si Générations Futures avait réellement le souci de la vérité, ses responsables auraient également demandé au laboratoire responsable des analyses de rechercher la présence de salmonelles et de mycotoxines qui constituent des dangers réels et immédiats pour les consommateurs. Le Collectif Sauvons les fruits et légumes de France rappelle ainsi deux alertes sur ces sujets d’importance ces derniers mois (parmi beaucoup d’autres !) :
- Le retrait en septembre 2016 par Auchan de sésame complet bio (fournisseur : S.A.S Moulin Meckert Diemer) contaminé par des salmonelles[1].
- Ou encore le retrait en octobre 2015, toujours par la société Auchan, de « son de blé » bio, contaminé par la mycotoxine ochratoxine A[2].
Dans les deux cas, il s’agit de substances « naturelles ». Les salmonelles peuvent provoquer fièvre, diarrhée, vomissements… L’ochratoxine A est une mycotoxine ayant des propriétés cancérigènes, néphrotoxiques, tératogènes, immunotoxiques et éventuellement neurotoxiques ! Certaines mycotoxines naturelles sont de puissants Perturbateurs Endocriniens avérés (ex. zéaralénone3). Les autorités françaises ne s’y trompent d’ailleurs pas. Dans sa dernière EAT (Etude alimentation totale) infantile, l’ANSES appelle plus particulièrement à surveiller les mycotoxines T-2 & HT-24.
« Les producteurs de fruits et légumes, déjà soumis à une très forte pression ne peuvent plus supporter ce genre d’enquête approximative et partiale », souligne le Collectif Sauvons les fruits et légumes de France. « Les règlements sont de plus en plus drastiques et nous nous efforçons de les appliquer. Comment allons-nous faire si en plus, la grande distribution, sous l’injonction de quelques associations écologistes, nous rajoutent des normes inutiles ? »
[1] https://www.auchan.fr/assets/images/pdf/Moulin_Meckert.pdf
[2] http://www.auchan.fr/assets/images/pdf/affichette-son-de-ble2.pdf
3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Z%C3%A9aral%C3%A9none
4 https://www.anses.fr/fr/lexique/eat-etude-de-lalimentation-totale