Perturbateurs endocriniens dans les eaux de surface : une enquête pour rien, sinon juste pour faire peur !

Communiqué de presse

 

Perturbateurs endocriniens dans les eaux de surface :

une enquête pour rien, sinon juste pour faire peur !

 

Le 16 avril 2019 – Dans un « rapport » publié aujourd’hui, l’association anti-pesticides Générations Futures prétend « informer sur la présence de pesticides perturbateurs endocriniens dans notre environnement à travers l’étude de leur quantification dans les eaux de surface ». Pour le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes, ce rapport n’apporte absolument rien au débat scientifique et trompe les consommateurs.

Se basant sur des données officielles des agences de l’eau françaises regroupées dans la base de données Naïades, Générations Futures a, comme à son habitude, extrait des informations certes exactes mais qui, traitées sous un angle militant, ne donnent aucune conclusion probante.

C’est ainsi que l’association environnementaliste s’appuie sur la base TEDX pour qualifier une substance de perturbateur endocrinien. Cette base de données n’a rien d’officielle, ni de scientifique. Qui plus est, l’Union Européenne a publié une définition claire et précise des perturbateurs endocriniens, qui est entrée en vigueur le 10 novembre dernier. On notera que Générations Futures n’en fait aucune mention dans son document et ne se base donc pas sur cette définition pour tirer ses conclusions.

Une approche scientifique de la question des perturbateurs endocriniens dans les eaux de surface aurait dû également s’intéresser aux enjeux clefs que sont le rejet de résidus de médicaments, notamment issus des effluents d’hôpitaux, et de contraceptifs dans l’eau. Rien de tout cela dans le rapport de Générations Futures, ce qui confirme sa visée militante en considérant l’agriculture comme le bouc émissaire de tous les maux.

Pour les producteurs de fruits et légumes, tant que Générations Futures ne s’appuiera pas sur des bases scientifiques et ne livrera pas ses méthodes de traitement des données, ce type de communication ne sera bonne qu’à faire de la « com ‘ » sur le dos des agriculteurs, rien d’autre.