Protection phytosanitaire : les producteurs de fruits et légumes demandent plus de stabilité réglementaire.

Communiqué de presse

 

Protection phytosanitaire :

les producteurs de fruits et légumes demandent plus de stabilité réglementaire.

 

Paris, le 23 mars 2017 – Alors que vient de débuter la « Semaine pour les alternatives aux pesticides », cette opération médiatique organisée par des associations écologistes prend une tournure particulière à l’occasion de la campagne pour la prochaine élection présidentielle. Les promesses se multiplient. Quant aux producteurs, ils redoutent une nouvelle fois d’être les otages de débats idéologiques tronqués.

 

Confrontés l’année dernière à une année catastrophique en raison notamment d’un mois de mai exceptionnellement pluvieux, les producteurs de fruits et légumes entament cette nouvelle année avec de nombreuses appréhensions. Météorologiques tout d’abord, une deuxième année consécutive difficile reviendrait pour beaucoup à mettre définitivement la clé sous la porte. Sociétales ensuite, les conflits de voisinage, attisés par certaines associations locales se multiplient alors même que la profession s’est engagée depuis plusieurs années dans l’instauration de règles de bonne conduite visant à assurer une coexistence apaisée entre activités agricoles et riverains. A cela, il faut rajouter les incessantes campagnes des associations écologistes basées sur le marketing de la peur qui freinent au final la consommation de fruits et légumes accessibles à toutes les bourses, dont les bénéfices santé sont pourtant incontestables. Enfin et surtout politiques ! Les producteurs de fruits et légumes constatent l’intérêt de la plupart des candidats pour le secteur agricole… mais ne les ont pas vu beaucoup arpenter champs et vergers, mis à part dans le cadre de quelques opérations médiatiques savamment orchestrées. Résultat : un certain nombre de propositions déconnectées du terrain, rarement au regard d’une analyse bénéfice/risque, dont les conséquences sont d’ajouter une grande instabilité réglementaire à un secteur d’activité qui n’en a pas besoin.