Résidus de pesticides : une étude « fantaisiste » d’une association militante

Rapport annuel de l’EFSA (European Food Safety Authority) sur les résidus de pesticides dans les aliments

Communiqué de presse

Résidus de pesticides : une étude « fantaisiste » d’une association militante

Les fruits et légumes commercialisés dans l’Union Européenne sont sains 

Attention aux lectures hâtives, partiales et partielles !»

 

Paris, le 4 septembre 2018 Le rapport de l’EFSA sur les résidus de pesticides dans les fruits et légumes[1] rend toujours compte pour 2016 de données tout à fait stables : les fruits et légumes consommés par les Européens « sont en grande partie exempts de résidus de pesticides ou en contiennent dans les limites légales », selon l’autorité sanitaire européenne. Des données rassurantes à l’opposé de ce que souhaite nous faire croire l’association militante Générations Futures.

Le calendrier de publication du rapport de l’EFSA (fin juillet au lieu d’avril traditionnellement) explique sans doute les faibles répercussions médiatiques de ses conclusions. En 2016, sur près de 85 000 échantillons analysés et 791 pesticides recherchés, « 96,2 % se situaient dans les limites autorisées par la législation de l’UE et 50,7% ne comportaient aucun résidu quantifiable, contre respectivement 97,2% et 53,3% l’année précédente (2015) ». Selon l’EFSA, cette différence s’explique essentiellement par l’élargissement des analyses à des pesticides jusque-là non pris en compte.

A l’heure où nombre d’acteurs de la grande distribution et des fruits et légumes se lancent dans le « sans résidus de pesticides », le rapport de l’EFSA prouve que cet objectif est déjà une réalité… depuis des années avec plus 50% des échantillons ne comportant aucun résidu quantifiable. Pour le Collectif Sauvons les fruits et légumes de France, ce rapport montre encore une fois que les agriculteurs travaillent bien, toujours dans le souci du consommateur final et sans avoir besoin des injonctions répétées des ONG environnementalistes. Les producteurs entendent malgré tout continuer à progresser.

A l’heure ou la consommation de fruits et légumes baisse dangereusement en France et a des conséquences graves sur la santé de nos concitoyens (obésité, maladies cardio-vasculaires, etc.), les associations environnementalistes doivent se poser la question de la responsabilité de leur communication anxiogène. Le vrai risque avéré par l’ensemble de la communauté médicale est la sous-consommation de fruits et légumes qu’ils soient conventionnels ou bio.

Perturbateurs endocriniens : attendons la liste définitive

En France, c’est en l’occurrence l’association environnementaliste Générations Futures qui s’est évertuée à trouver la « faille » dans le rapport de l’EFSA. Comme souvent, il s’agit d’une lecture partiale et partielle du rapport de l’EFSA.

Cette ONG s’appuie sur une liste erronée de substances considérées comme perturbatrices endocriniennes pour dénoncer telle ou telle molécule. Cette dénonciation, si elle permet effectivement une audience médiatique importante est totalement infondée. Le document guide qui permet de caractériser ces substances a été publié en juin 2018 suite à la définition publiée en avril 2018 par l’Union européenne. Depuis, les instances compétentes travaillent à établir une liste des molécules qui remplissent réellement ces critères ! A moins que Générations Futures ne se considère comme plus qualifiée que les instances sanitaires européennes ? Un sondage publié hier[2] révèle que les français considèrent l’Union européenne comme l’échelle la plus efficace pour les politiques environnementales. Un sondage qui fortifie l’EFSA comme agence indépendante, plus digne de confiance qu’une ONG militante.

Les producteurs de fruits et légumes font pleinement confiance dans les agences françaises et européennes dont les études démontrent la haute qualité des fruits et légumes proposés aux consommateurs européens.

[1] https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/180725

[2] https://www.euractiv.fr/section/developpement-durable/news/les-francais-font-plus-confiance-a-lue-qua-leur-gouvernement-sur-lenvironnement/